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 la chauve souris

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jeremy
fondateur
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Nombre de messages : 153
Date d'inscription : 19/04/2008

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MessageSujet: la chauve souris   la chauve souris Icon_minitimeSam 19 Avr - 23:14

la chauve souris Chauve10

la chauve souris

A l’instar de nombreuses espèces, elle subit la pression de l’homme et voit sa population diminuer d’année en année.
Plusieurs phénomènes la menace, à commencer par la fréquentation du monde souterrain : spéléologie, visite de grottes…
Les plus touchées par ces activités sont le rhinolophe euryale, le murin de capaccini et le minioptère de schreibers, trois espèces de chauves-souris considérées comme les plus menacées en France. Elles vivent presque exclusivement en milieu souterrain et le plus grand danger pour elles intervient lorsqu’elles sont en période d’hibernation. « Quand nous dérangeons les chauves-souris en pleine hibernation dans les grottes, par des flashs, de la fumée ou bien en réchauffant l’atmosphère, nous provoquons des réveils brutaux », souligne Sophie Bareille. Il en résulte une déperdition d’énergie très importante avec le risque, au printemps, que les chauves-souris ne se réveillent pas.
Autre cause de la diminution des effectifs, la modification de son terrain de chasse avec pour conséquence la raréfaction de ses proies : arasement des haies, utilisation massive de pesticides… « La chauve-souris chasse le long des lisières et au-dessus des points d’eau. Elle s’adapte mal à l’agriculture intensive. »

Grand Murin - © Lo Barb
La troisième principale menace qui pèse sur cette espèce est la destruction de gîtes de repos à la suite de travaux d’aménagements non appropriés. En effet, depuis que l’homme construit des édifices, ces reines de la nuit logent derrière les volets, dans les greniers et les églises. « La grande majorité des chauves-souris se retrouve dans les bâtiments l’été pour mettre bas et élever les jeunes (un par an). Elles se cachent dans les combles, sous les lauzes ou les tuiles, dans les caves, mais aussi dans les fissures des murs et derrière les crépis, précise Sophie Bareille. Or, aujourd’hui, nous avons tendance, dans les maisons anciennes notamment, à combler toutes les fissures. » Des colonies entières sont ainsi détruites, par méconnaissance.



Réaliser des travaux
tout en protégeant les chauves-souris
L'association attire l’attention des propriétaires de maisons désireux de faire des travaux, car il existe des solutions simples qui permettent de transformer les bâtiments tout en conservant une place aux chauves-souris. Elle rappelle, par ailleurs, que ces mammifères ne sont pas des rongeurs, ils ne provoquent de dégâts ni dans les murs, ni dans la charpente et de simples précautions suffisent à éviter les problèmes de bruit et d’odeur :
bien isoler les espaces réservés aux chauves-souris du reste du toit. Un interstice de 8 mm suffit pour laisser passer une pipistrelle;
éviter d’utiliser de la laine de verre ou de roche, ainsi que du polystyrène.


Petit rhinolophe - © Vincent Ruffray
Les chauves-souris hibernent entre le mois de novembre et mars, de 3 à 5 mois. Elles se mettent à l’abri dans des grottes ou des tunnels, des endroits dont la température est constante. Leurs fonctions vitales sont au ralenti. Leur cœur bat à environ une pulsation toutes les trois minutes et leur corps est à peine plus chaud que la température ambiante. Le réveil leur demande beaucoup d’énergie car elles remettent tout leur métabolisme en marche. Les pulsations doivent remonter à 400 par minute. Aussi, pour des travaux entre les mois d'avril et d'octobre, durant lesquels les chauves-souris sont présentes dans les bâtiments, il est nécessaire d’établir un diagnostic de présence.
S’il est facile de repérer certaines espèces comme le petit et le grand rhinolophe, ils sont pendus au plafond, ou encore les murins car ils forment des essaims, la plupart des autres espèces restent très discrètes. « Au moindre bruit, elles se cachent et il faut souvent faire appel au service d’un chiroptérologue pour s’assurer de leur présence et éviter, le cas échéant, la mort d’individus murés vifs. Au lieu de s’envoler - continue Sophie Bareille - les chauves-souris reculent au fond de leur cachette lorsque la truelle du maçon vient appliquer le mortier. ». Même si l’on parvient à faire sortir les chauves-souris, des jeunes non-volants risquent de se trouver à l’intérieur. Pour ces raisons, il est conseillé de s’abstenir de tout jointement de murs anciens du mois de mai à la fin août.
Les travaux pourront être réalisés à l’automne. Il convient de vérifier, quelques jours auparavant, quelles sont les fissures occupées. Le soir, suite à l’envol des chauves-souris et après s’être assuré qu’il n’en reste plus à l’intérieur, il suffit de boucher les fissures précédemment occupées avec du papier-journal pour empêcher leur retour.
Pour les charpentes, il est important d’utiliser des techniques adaptées afin d’éviter l’intoxication des chauves-souris, tel que :
imprégnation de sel de bore (à renouveler tous les 10 ans environ);
traitement à l’air chaud (cette technique n’est pas encore utilisée en France).

Néanmoins, pour le traitement contre les termites le sel de bore est déconseillé. Le groupe de chiroptères de Midi-Pyrénées conseille trois produits biologiques :
le Termibio W.B (de chez Biofa, garanti 5 ans);
l’imprégnation spéciale anti-termites de chez Holzweg;
la sous-couche au silicate suivie de l’imprégnation au sel de bore de chez Aurora.

Il faut éviter de se servir des produits polyvalents (à la fois insecticides et fongicides) car ils contiennent souvent des produits très toxiques.
Concernant l’aménagement d’anciens greniers en chambre, il est préférable de conserver des espaces pour les chauves-souris. D’une part parce que de tels travaux détruisent des gîtes et d’autre part parce que, à terme, d’autres espèces s’installent sous la toiture et peuvent générer des désagréments : bruit et odeur.
Les espèces les plus touchées par la destruction des gîtes sont le rhinolophe et le murin à oreilles échancrées, des chauves-souris nécessitant une certaine place. Il est possible de leur aménager des espaces dans les combles en créant, par exemple, un creux dans le mur (15 cm de hauteur sur 40 cm de largeur).
Les autres espèces se contenteront d’un espace plus réduit situé au faîte de la maison, dans un caisson en bois ou à l’intérieur d’un double mur.
Les combles et les clochers d’église constituent un cas particulier. En effet, depuis quelques années, ils sont systématiquement grillagés afin d’empêcher les pigeons d’y rentrer. Résultats, les chauves-souris se retrouvent également dehors. Le centre de chiroptères a imaginé des solutions comme la construction de passages suffisamment petits dans les grillages, pour empêcher les pigeons de rentrer sans bloquer les allées et venues des chauves-souris. Des chicanes formées de deux plaques de bois espacées de 7 à 10 centimètres peuvent également jouer le même rôle qu’un grillage, devant une fenêtre.
Ici, Françis Michaux explique le phénomène de la putréfaction d’un tronc d’arbre. Il montre un trou, dans lequel des animaux peuvent trouver refuge.



Construction de gîtes artificiels
Enfin, si vous souhaitez réellement favoriser l’installation de chauves-souris, vous avez la possibilité d’installer des gîtes artificiels sur la façade de votre maison ou à un tronc d’arbre, comme le recommande le groupe de chiroptères de Midi-Pyrénées qui relance cette année une campagne de sensibilisation auprès des particuliers et des agriculteurs.

Gîtes artificiels accrochés à un arbre dans un verger traditionnel
En Ariège, la fédération Rénova, qui travaille pour la réhabilitation du patrimoine fruitier, s’est engagée dans cette démarche de protection. « Notre but est de sauvegarder les variétés fruitières locales qui font la richesse d’un terroir, mais aussi de préserver et de cultiver la biodiversité», souligne Françis Michaux, président de la fédération. Installer ces fameux gîtes est donc complètement dans leur logique. Françis Michaux en a accroché deux à un arbre, dans un de ses vergers. Le gîte de couleur noire est fait pour abriter des espèces cavernicoles, alors que le blanc peut servir aux semi-forestières. Mais il faudra attendre, sans doute plus d'un an, pour voir des chauves-souris s’y installer.
L’augmentation de ces mammifères peut être bénéfique pour le verger, car ce sont de grands consommateurs d’insectes. « Il serait intéressant pour nous - continue le président de la fédération - que les chauves-souris mangent la carpocapse, un papillon nocturne qui pond dans les pommes. Mais il en faudrait énormément pour cela ».
Laurence Dupont
Trois espèces cavernicoles menacées

Le rhinolophe euryale

Longueur : 6 cm, envergure : 30 cm
Appartient à la famille des rhinolophidés
Cette chauve-souris est caractérisée pas la présence de replis membraneux en forme de fer à cheval autour des narines qui canalisent les émissions d’ultrasons. Ses oreilles sont longues et triangulaires. Son pelage est duveteux, gris-brun sur le dos, gris-blanc sur le ventre. Endormi, il a la particularité de se suspendre dans le vide, la tête en bas, en s’enveloppant dans ses ailes. Il vit en colonie dans des grottes ou mines au cœur de zones relativement boisées.

Le murin de capaccini

Longueur : 5 cm, envergure : 25 cm
Appartient à la famille des vespertilionidés

Chauve-souris au museau allongé qui ressemble plus ou moins à celui d’une souris, elle est pourvue de grands pieds et d’oreilles oblongues. Son pelage dorsal, assez long, est grisâtre. Le murin de capaccini vit à proximité de l’eau, chasse au-dessus des rivières bordées de végétation. Il vit en essaims, parfois denses, dans des grottes ou des mines, ou bien isolé dans des fissures ou il s’enfonce profondément.

Le minioptère de schreibers

Longueur : 6 cm, envergure : 34 cm
Appartient à la famille des vespertilionidés
Cette chauve-souris ne peut être confondue avec aucune autre espèce. Son museau est court et son front bombé. Ses oreilles sont courtes et triangulaires, son pelage hérissé sur la tête, est gris-brun à gris-cendré sur le dos, gris clair sur le ventre. Ses ailes, longues et étroites, lui confèrent un vol semblable à celui d’une hirondelle. Certains individus utilisent des milieux de chasse éloignés de plus de 40 kilomètres de leur gîte. Elle vit en colonie, parfois composée de plusieurs milliers d’individus, dans des cavités naturelles ou artificielles.
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