Description
Les adultes sont de couleur marron et mesurent environ 2 mm de long. Ils sont recouverts d’un abondant amas cotonneux blanc. Les cornicules sont peu visibles
Propagation
Dans son pays d'origine, ce puceron possède une phase sexuée sur son hôte primaire, l'orme d'Amérique (Ulmus americana). En Europe, il se reproduit uniquement par parthénogenèse sur le pommier. On l'observe également sur le cognassier, très rarement sur le poirier.
Les larves et les femelles aptères hivernent, réfugiées sous l'écorce, dans des anfractuosités du tronc, des chancres, ou sur les racines au voisinage du collet. La reprise d'activité intervient au début du printemps, en mars-avril, et les femelles commencent à se reproduire, chacune d'elles engendrant plus de 100 larves et donnent naissance à une dizaine de générations en 6 mois.
Nuisance
Les pucerons lanigères s’attaquent aux parties ligneuses de l’arbre, aux fleurs et aux jeunes pousses pour y extraire la sève.
Suite à leurs piqûres et à l'injection d'une salive toxique, les feuilles se crispent et s'enroulent. Les rameaux se couvrent de boursoufflures et de chancres pouvant atteindre la grosseur d'une noix et empêchant la bonne circulation de la sève.
La pruinosité abondante peut tacher les fruits. Les arbres atteints peuvent mourir s'ils ne sont pas traité
Traitements
Il est difficile à éradiquer car sa protection "laineuse" le protège de certaines attaques chimiques. Le traitement est possible par rapide carbonisation au chalumeau pour de petites infections ou par passage d'alcool à brûler, au pinceau ou à la brosse à dent, sur les colonies. Veiller à brûler les parties taillées atteintes
Traitements biologiques
Le purin de fougère est un insecticide puissant qui permet de détruire le puceron lanigère (que la plupart des insecticides chimiques n’arrivent pas à contrôler). Utilisez en pulvérisation dilué à 10%. C’est un des rares à utiliser en « curatif ».
Éliminer les fourmis car les pucerons sont très souvent "élevés" par les fourmis pour le miellat de pucerons. Produits à base de pyréthrine naturelle ou de roténone.
On peut aussi utiliser une petite guêpe Aphelinidae (Aphelinus mali) qui pond ses œufs dans le corps d’un puceron, et dont la larve dévore celui-ci. La présence de ce prédateur est favorisée par la culture de phacélie à proximité du verger.
Ou encore la Coccinellidae (coccinelle), également prédatrice de ce nuisible. Ces insectes survivent facilement en Europe où ils sont assez répandus.